Le SCCM a proposé à ses membres ainsi qu’à ceux des autres clubs de l’Essonne cette traversée si célèbre dans le monde de la Spéléologie. Course de choix de la spéléologie sportive en Franche-Comté, c’est une sortie de haut niveau qui s’adresse aux très bons spéléos en excellente condition physique.
Sur le groupe de 9 personnes (8 SCCM et 1 CSM), 6 réaliseront la traversée mythique après le repérage et l’installation de certains équipements par une partie de l’équipe. La traversée prendra 15h à notre groupe de motivé-e-s pour un total de 157 heures passées sous Terre.
Retour en image sur cette belle sortie au cœur d’un des 20 plus grands réseaux souterrains français répertorié avec plus de 35 km totaux qui réserve à celles et ceux qui le parcours une incroyable variété d’obstacles (succession de puis, ramping humide, méandres, siphon, voute mouillante, passages glaiseux, larges galeries fossiles…)
Les beaux jours arrivent et vous voulez faire du sport ? Venez faire de la spéléo avec le SCCM le spéléo club de Villebon-Sur-Yvette !
20 avril : le club participera à Fort Barchon, le Disneyland de la spéléo organisé dans un ancien fort construit pour défendre la ville de Liège début XXe siècle
24 avril : entraînement / initiation au gymnase Saint-Exupéry de Villebon Sur Yvette de 20h30 à 22h30
1-2 juin : vous êtes spéléo confirmé ? Venez vous entraîner au Viaduc des Fauvettes à Bures-Sur-Yvette pour les 30H de la GRANDE VIRE
24 mai : entraînement / initiation au gymnase Saint-Exupéry de Villebon Sur Yvette de 20h30 à 22h30
19 juin : entraînement / initiation au gymnase Saint-Exupéry de Villebon Sur Yvette de 20h30 à 22h30
5-6 octobre : comme tous les premiers weekends d’Octobre chaque année, venez découvrir la spéléologie au Viaduc des Fauvettes à Bures Sur Yvette de 7 à 77 ans !
Compte-rendu en image du camps d’été 2023 pour lequel des membres du SCCM et du CSM se sont donné rendez-vous dans l’Hérault du 29 juillet au 13 août 2023
Un total de 200 heures passées sous terre a été comptabilisé pour l’équipe SCCM.
Ce sont 12 grottes qui auront été visitées lors de ce séjour par une équipe de 3 à 6 spéléo selon les sorties. Et ils en ont vu de belles choses : d’anciennes galeries équipées par des fromagers comme la grotte de la Cabane de St Paul des Fonts, de magnifiques draperies dans la Serre des Périers, des méduses géantes dans Sot Manit ou encore des effets de lumière quasi divine dans Combelles,, il y en avait pour tous les goûts ! On vous laisse découvrir en image ces merveilles souterraines.
Pour le retour des beaux jours, nous organisons une sortie dans le Lot avec comme objectifs principaux le réseau de la Léoune et l’Igue de Touzle pour son lac. Nous sommes 4 spéléologues. L’hébergement choisi est le gîte du Touron, situé à Carjac, dans les Causses.
Temps passé sous terre (4 spéléo, 3 jours de sorties) : 83 heures.hommes
Lieu et cavité : Baume de la Favière (-255/dev750m) dans le Jura TPST groupe = 10h40 heures Participants : 5 personnes Rédaction : Samuel et Florian aidés des autres
Départ le vendredi de la MJC de Villebon pour une arrivée 5h30 plus tard à Arsure-Arsurette. Après une nuit au gîte, 5 cm de neige recouvrent le paysage. Nous partons rejoindre le parking de la marche d’approche, 2 km plus loin. Mais l’état de la route et la pente obligent à un arrêt plus tôt que prévu. Notre équipe bien chargée (7 kits et un perforateur) se lance alors dans la dernière ligne droite pour rejoindre l’entrée de la cavité.
Après une recherche de la grotte pas évidente avec la neige, l’équipement peut commencer à 10h20. Un P7 suivi d’un P43 composent la première partie. Mais un second enchainement de puits parallèle est accessible via une lucarne dans le P43. Deux équipes seront ainsi formées afin d’équiper les deux réseaux. Au premier fractionnement du P43, l’état des spits obligent Morgane à renoncer et attendre l’arrivée du perforateur. Samuel se chargera alors de percer 2 AF qui mèneront à la base du puit directement.
Un dernier ressaut est équipé de 2 spits en bon état et permet d’arriver en bas du P14 de jonction. Le réseau des grands puits collecte toutes l’eau de la cavité. Comme le temps extérieur est très humide, il y a beaucoup d’eau et le froid commence à bien se faire sentir.
La cavité est cependant réputée pour ne pas être dangereuse en cas de fortes précipitations, ce qui explique que nous nous soyons engagés malgré le temps extérieur. Mais en bas du P44 un petit ruisseau bien fourni s’est formé et s’engouffre dans le réseau étroit que l’on ne parcourt pas. Nous appréhendons un peu la suite car d’après la topo l’eau retrouvera notre chemin vers -150m. Les puits finaux risquent d’être arrosés… va-t-on pouvoir taper le fond ??
La suite de la cavité est un petit peu plus technique, composée de petits puits espacés d’étroitures. Passer avec les kits n’est pas toujours évident. Vers -150 le bruit de l’eau se fait entendre et on retrouve une quasi rivière. Les puits finaux ne sont finalement pas très arrosés : des déviations sur AN permettent de s’écarter des embruns. Nous arrivons à la base des puits vers -220m avec deux cordes de 25m et quelques mousquetons en rab. On poussera un petit peu dans le méandre terminal mais la progression est malaisée à cause de l’eau et des étroitures. Le réseau continue encore au moins jusqu’à -255m.
De retour en bas des puits, le groupe s’organise pour remonter. Geoffrey et Samuel remontent en premiers et attendent au sommet du P16 pendant que Florian déséquipe, assisté de Guillaume et Morgane. Au fur et à mesure de la remontée, il y a de plus en plus de kits. Samuel et Florian finiront tous les deux avec deux gros kits de cordes bien mouillées sous les fesses, c’est lourd. Et oui, avec 7 kits pour 5 spéléos c’était obligé. À 21h Samuel émerge à la surface et on rentre.
Le dimanche, lever à 8h, petit déjeuner, rangement, nettoyage… On quitte le gîte à 9h30 et allons nettoyer le matériel dans une fontaine à 100m du gîte. Malgré les 500 m de corde à laver, en 1h c’est terminé. L’absence de glaise et de mondmilch dans la cavité a permis de conserver les cordes assez propres.
On profite du temps qu’il nous reste pour aller randonner sous la pluie à la source de l’Ain en pleine crue, le débit est impressionnant surtout au niveau d’une cascade. D’après les indications le niveau est 30m plus bas en période sèche et on peut pénétrer dans la cavité. Il faudra qu’on revienne voir ça.
Merci de nous avoir lus et à bientôt pour de nouvelles aventures !
Chambéry, massif des Bauges, Savoie 31 juillet – 7 août 2022
Hébergement et localisation
Le camp s’est tenu situe dans le massif des Bauges, à l’est de Chambéry, où s’est tenu la semaine précédente le congrès de l’Union Internationale de Spéléologie (UIS 2022). Une première équipe venu de Paris est arrivé dimanche et ont pris possession du gîte puis a été rejoint le lendemain par les membres du SCCM qui étaient d’orga au congrès.
Lundi 1er août : Source du Pissieu
Première journée rando en attendant les membres qui sont d’orga au congrès. Marche jusqu’à la cascade du Pissie via la route puis le ruisseau de la Lavanche et le nant d’Aillon jusqu’à la cascade ; durée prévue : 2h. Malgré le froid mordant de l’eau quelques uns tente l’exploration de la cavité visible derrière la cascade : une faille de 80-90 cm de largeur puis une chatière. Le reste de la cavité est un boyau progressant en pente raide qui se prête peu à l’exploration en sandales.
Deuxième cavité (source du Pissieu) repérée au-dessus de la cascade: entrée via de larges anfractuosités entre de gros blocs de pierre. Une chauve-souris est repérée en train de dormir au plafond. Progression dans un boyau puis un fil d’Ariane, descente d’une échelle rouillée. Nous arrivons sur le début de la partie immergée équipée d’une petite plateforme : suite de l’exploration en plongée possible.
Parenthèse culturelle
Nant : (définition) (Régional, Est et sud-est de la France). Cours d’eau, ruisseau, torrent. Mot région., princ. de la Savoie (employé comme topon. dans un domaine beaucoup plus étendu), issu d’un gaul. *nantu «vallée», anc. cornique nant «id.», gallois nant, nanto «ruisseau», bret. nant «canal, fossé». Prononc.: [nɑ ̃])
CNRTL
Mardi 2 août : Gouffre de Germinal
Objectif du jour : le gouffre de Germinal, découvert en 1987 en contrebas de la station de ski de Semnoz. La cavité a bénéficié d’importants travaux de consolidation et de désobstruction il y a une dizaine d’années, et a été équipé pour le congrès UIS. C’est une succession de petits puits parfaite pour consolider les gestes techniques sur corde pour les débutants. L’entrée s’effectue par un véritable « puit de mine » avec coffrages, étais et échelles. Après un boyau étroit, une belle galerie creusée dans la grotte entrecoupée de 10 petits puits et ressauts nous promène entre les strates suivant un petit actif. Une trémie consolidée donne à apprécier le travail de consolidation effectué, une seule personne à la fois tout de même. Nous laissons une galerie annexe pour le retour, promettant d’après le topoguide des galeries « de toute beauté ». La suite nous conduit dans une salle aux dimensions impressionnantes, à -192 mètres. Les galeries annexes, moyennant quelques étroitures, donnent à observer de belles fistuleuses et des cristaux. Une fois sortis de la cavité ascension vers au Crêt du Châtillon, à environ 1702 mètres d’altitude, pour admirer la région, du lac Léman au Mont Blanc en passant par les Écrins et le lac du Bourget. TPST groupe : 6 heures
Mercredi 3 août : Grottes de la Doria et Carret
L’approche de la Doria passe par marche escarpée et une vire conduisant à l’entrée à flanc de falaise qui offre une vue magnifique sur la vallée. La grotte se visite sans corde et nous nous promenons dans larges galeries conduisant à la rivière souterraine de la Doria. Des expérimentations scientifiques sont réalisées dans la grotte et mises en avant par des panneaux explicatifs.
La topographie fournie laisse à désirer et nous tournons un moment à la recherche d’un réseau annexe. Au détour d’une conduite forcée, une chatière donne accès à un laminoir, qui après un ramping inconfortable, ne débouche sur rien. La sortie de la cavité se fait par un rappel en falaise donnant au pied de la cascade de la Doria. TPST = 6h.
Une courte marche permet d’accéder à la seconde grotte, qui a bénéficié à la fin du XIXeme siècle de fouilles archéologiques et où quelques restes d’occupation humaine ont été trouvés. La grotte se termine très rapidement dans une désobstruction dans la glaise et les moustiques. Quelques vestiges d’une maison-musée construite lors des fouilles complètent la visite.
Jeudi 4 août : Traversée Tanne névé -> Tanne Cochon
Le topoguide la propose dans le sens Cochon-Névé mais il est en réalité bien plus simple de la faire dans le sens Névé-Cochon (évitant de remonter des étroitures assez pénibles). Cette traversée permet de découvrir une petite partie d’un des grands réseaux de Savoie et est un classique de la région. Par chance, elle est équipée intégralement dans le cadre du congrès de l’UIS. L’approche s’effectue en suivant la spéléorando, jusqu’à la Tanne du Névé. Le nom de l’entrée vient du fait qu’historiquement, la neige tombée en hiver par l’ouverture du plafond s’accumulait et perdurait à l’année à la faveur de la fraîcheur de la cavité (cette année de canicule ne laisse qu’un petit tas).
L’entrée se fait directement par la porte cochère en suivant la visite « grand publique ». Le début de la cavité est de classe I et fait partie du sentier de découverte. La progression au-delà de la partie « spéléo-rando » se compose d’abord de quelques verticales étroites puis d’une succession d’un méandre / puits. Remontée par un impressionnant méandre qui s’entrecoupe par endroit, créant des lucarnes dans les parois, donnant selon la taille de l’ouverture un véritable bras fossile ou un petit hublot duquel on peut voir le reste de l’équipe au détour d’un tournant. Plusieurs fois, il faudra choisir entre opposition sportive et ramping humide. La fin de la remontée s’effectue par une suite de puits et la fatigue se fait quelque peu sentir en arrivant à la tanne Cochon. Cette dernière porte d’ailleurs son nom car un cochon y aurait chuté à pic.
TPST : 6h45 à 8 personnes
Vendredi 5 août : Fijota Express
La Fitoja express est un classique de la région et permets un accès aisé à la la grande salle Fitoja, découverte dans les années 80 avec le réseau de la Méduse et nommée en hommage aux noms de ses inventeurs. A l’époque, l’accès se faisait par le Creux de la Litorne. Depuis 2016, une fissure d’à peine 10cm soufflant un air froid est agrandie par les clubs locaux et permet la jonction avec le reste du réseau (via la bien nommée « étroiture de la jonction ») – et Fitoja Express est née. Cela permet alors d’accéder via un enchaînement de puits et d’étroitures à la salle avec un aller-retour plus court en alternative à la traversée Litorne-Fitoja.
La descente alterne verticales et étroitures aux noms évocateurs tels que « ‘étroiture de la douche » (heureusement à sec pour nous) ou « étroiture de l’espoir », mais qui nous semblent assez larges après le méandre de la veille (Névé-Cochon). Un vent froid soulève de la poussière dans les étroitures et pimente quelque peu la progression qui ne présente, contrairement à ce que laisse entendre le topoguide, aucune difficulté majeure mis à part une sortie de puits dans une étroiture. On arrive dans la salle Fitoja pour découvrir des myriades de concrétions : coulées, stalactites, stalagmites, fistuleuses, piles d’assiettes, gours, colonnes ! Toute en longueur (~ 400m !) et d’un volume très respectable, la salle se visite en respectant le balisage mis en place pour préserver les zones fragiles. On s’attarde pour prendre quelques photos (une bonne palanquée, ouais !), deux heures et demi seront nécessaires pour traverser la salle. Tout au fond de la salle, l’UIS a installé la « capsule temporelle », un contenant scellé en forme de sablier dans lequel les délégués du Congrès 2022 ont déposé des objets à l’intention des spéléos du futur, le « sablier » sera en principe ouvert en 2091 – date à laquelle la France devrait recevoir son prochain Congrès UIS. TPST 8h30 à 7 personnes, et beaucoup de photos
Samedi 6 août : Creux de la Cavale et Traversée Garde Cavale
Pour la dernière sortie du camp, l’équipe se sépare en 2.
Une première équipe de spéléos composée de Guillaume, Guy et Nathalie effectuera la traversée Trou du Garde – Creux de la Cavale ; et une seconde équipe composée d’Antoine, Merlin, Vicki et Vincent effectuera un aller-retour par Cavale, moins long. Tout est équipé dans le cadre du congrès, et permet de découvrir l’un des plus grands réseaux souterrains locaux.
Equipe 1 : Garde-Cavale
Nous entrons par le trou de Garde à 11h. La descente comprend de nombreux puits entrecoupés de quelques petites sections de méandres et de mains courantes. Vers la fin de la descente, nous rejoignons l’actif (rivière du Rethiède), à l’étiage vu les conditions climatiques. La dernière verticale, le puits de la Cascade est équipé hors crue et nécessite de passer une longue vire pour y accéder. Arrivés au point bas de la traversée (-236), nous quittons la progression facile du Rethiède pour remonter le Chiricahua, qui s’avère aussi pénible à prononcer qu’a franchir. C’est un méandre étroit, pas autant que celui de Névé-Cochon mais plus « accrocheur » et avec de nombreux passages nécessitant de monter sur corde pour redescendre ensuite au fond du méandre. Nous mangeons vers 14h15 dans la « salle à manger » conseillée par le topoguide. Après un petit ramping nous débouchons dans la rivière du Larcoutier. Elle est très agréable à remonter après les passages étroits du Chiricahua, et assez esthétique, car elle semble traverser des nombreuses failles. A 15h, nous quittons le Lacoutier pour Le Papagos. Une galerie plus fossile, assez boueuse mais sans être désagréable : elle est large et la glaise ne contrarie que rarement la progression. 15h40 : Nous débouchons dans la rivière de la Cavale et commençons la remontée. La progression est aisée et la rivière très esthétique : des parois grises en un plancher blanc ; parfois une couche différente a été érodée sur les murs et un liseré noir souligne l’une des extrémité des coups de gouges. Quelques plans d’eau pimentent la progression mais il est possible d’éviter de se mouiller si on pense à lever la tête. Nous traversons les grandes salles et retrouvons peu après la seconde équipe qui vient de finir sa pause repas à l’entrée de la grande salle. 17h30 : Nous arrivons aux puits d’entrée du Creux de la Cavale. Le temps de passer les puits, la petite étroiture et la trémie et l’équipe se retrouve dehors vers 18h. Tout au long de la traversée, le balisage s’est avéré excellent : visible de loin avec la position actuelle notée sur les flèches. Vu le caractère parfois labyrinthique de la traversée, il était d’une aide précieuse. Au final, une traversée assez « facile » grâce au balisage, à l’équipement en fixe et à l’absence de vrai difficulté technique mais qui demande quand même une autonomie complète au vu du nombre d’obstacles à franchir.
Equipe 2 : Cavale-Cavale
L’entrée est terreuse et humide, et la trémie-tobogan d’entrée est glissante (le guide suggère de l’équiper en hiver, car la glace le rend impraticable.). Quelques verticales, une étroiture et quelques escalades plus loin, le gros de la progression sur corde est derrière nous et
le reste se fera à pied. Très vite, nous rejoignons la Cavale et ses nombreux affluents. La topographie fournie par le Congrès est détaillée et précise, et le balisage régulier L’eau n’est pas chaude, et certains passages doivent se faire en opposition pour éviter de ramper dans l’eau. D’autres, notamment le « plan d’eau », sont inévitables et on en ressort mouillés jusqu’à mi-cuisse. La progression est globalement aisée mis à part quelques pas d’escalade entre deux oppositions. On peut y voir notamment de belles concrétions, trois petits ressauts de la rivière, des strates ferrugineuses… Après avoir atteint les grandes salles, un gouter bien mérité nous requinque pour le retour, effectué bien plus rapidement. On en profite pour explorer l’affluent des Pauwnees (hors plan), remonté que quelques centaines de mètres (à continuer, c’est joli !) avant de continuer la remontée et de finalement sortir un peu après l’équipe « traversée ». TPST 6h avec photos et exploration d’un affluant annexe.
Bibliographie et ressources utilisées
Topoguide Spéléologie en Savoie, CDS73, dernière ed 2022 : attention, coordonnées UTM erratiques (manque une virgule ou un 0…), descriptifs d’accès trompeurs et sens de certaines traversées inversé (non bloquant mais plus difficile). Topographies + fiches d’équipement (non testées).
Site du congrès UIS : nombreuses topographies et détails d’accès (qualité variable selon cavités) concernant les cavités équipées du congrès. Compilation disponible et distribuée avec le CR.
OpenStreetMap : points GPS généralement précis pour ce qui a été testé, notamment pour
Morgane, Florian Samuel et Pierre sont allés explorer le Gouffre de Villepot le 25 juin 2022, situé près de Courson-les-Carrières. Cavité la plus profonde de l’Yonne (-84m), ce gouffre est constitué de 3 puits successifs dont le premier a été creusé par l’homme. Petit récit en image de leur exploration.
Samedi 25 juin réveil 8h30. Les kits sont prêts depuis la veille. Nous avons mis 1h20 de route depuis Bérulle et nous avons pu nous garer à 5 mètres du puits.
11h : L’équipe Samuel/Morgane part à la recherche du méandre, pendant que l’équipe Pierre/Florian part pour le fond par la lucarne et la grande vire. L’équipe du méandre galère à trouver l’objectif car le plan n’est pas tout à fait exact… ils finissent par décider d’équiper l’autre parcours, par le fond du puits artificiel et la petite vire. Tout le monde se rejoint à -84 m. Personne n’est tenté d’atteindre le siphon a -94 m à la vue de cette chatière avec 10cm de boue. Nous décidons de laisser équipé et de remonter manger. En remontant Samuel et Morgane ne lâchent pas leur premier objectif et repèrent finalement le méandre qui est plus visible en remontant, ça sera leur défi de l’après-midi.
14h : Nous arrivons tous en haut pour manger, on échange, on se motive.
15h30 : Et c’est reparti ! L’équipe “méandre” repart regonflée à bloc. Pierre et Florian équipent le puits borgne puis déséquipent la voie du puits artificiel et la petite vire. Au fond on entend des bruits d’animaux, c’est Samuel qui, en se contorsionnant, a réussi à pénétrer dans le méandre. Samuel et Morgane redescendent pour déséquiper l’autre voie.
Sortie à 19h. Nous avons évité la pluie de peu. Temps Passé Sous Terre : 6h30
Lavage du matériel en musique (et avec l’apéro) au lavoir de Bérulle. L’utilisation de 4 brosses de corde en série nous a fait gagner un temps fou ! 1h30 pour tout laver dont les 300 mètres de cordes
Le SCCM t’invite pour sa 7ème édition des Spéléofolies ! Ce raid spéléo te propose de t’emmener toi et tes 3 équipiers déguisés sur le thème du 7 pour une journée inoubliable de jeux déjantés, de challenges sportifs et ludiques et de franche camaraderie. Tu veux savoir ce que c’est qu’un chamboule-tout humain ? Une balle au prisonnier version kits ? Un jeu de basket géant ? Alors rejoins l’aventure du 5 novembre 2022 ! Repas conviviable le soir avec la remise des prix.
Belle excursion sur 2 jours dans la Voie aux Vaches, qui donne accès au réseau du gouffre des Essarlottes, en présence de Vicki, Geoffrey, Guillaume, Laurent, Pierre et Samuel. Temps passé sous terre de 10h.
Après un réveil à 8h30 et un copieux petit-déjeuner, Samuel commence l’équipement. Difficile au début à cause d’une roche très fragmentée dans laquelle les spits ne tiennent guère. Nombreuses trémies instables. L’équipement devient plus simple après un moment. Le passage dans la rivière souterraine avec un fort débit est impressionnant. Le groupe part d’abord vers le siphon aval mais se retrouve bloqué par un débit d’eau trop fort dans la Galerie des Perles. Second blocage lors de l’exploration de l’autre côté de la galerie. A l’aller, le groupe a été témoin de la chute de Pierre qui s’en est sorti avec une petite entaille à l’arcade et de gros bleus dans le dos. La trousse à pharmacie trouvera toute son utilité et Pierre a pu continuer l’exploration.
« Parcourir la rivière était très agréable ; belle frayeur lors de la chute ! »
(Pierre)
Au retour dans la Galerie des Perles, Vicki est montée sur une corde en fixe de 12m pour explorer un passage concrétionné comme le reste de la galerie mais de plus petite envergure. Ce passage arrive au pied de deux cheminées montantes avec des cordes en place.
Ensuite, nous sommes allés explorer l’amont du réseau jusqu’à l’entrée 1 des Essarlottes. C’était une progression agréable dans la rivière très active – des vires en fixe, des enjambées. La base des puits de l’Entrée 1 est très belle.
« La Galerie des perles est très photogénique avec la grande colonne qui trône au milieu et des chaos de concrétions tombées »
(Geoffrey)
Le déséquipement est assez aisé, même si certains endroits sont un peu exigus : les têtes de puits sont relativement étroites donc un peu physiques à la remontée. Sortie à 21h30 pour les derniers puis retour au gîte avec une belle surprise : un beau feu brûlait dans la poêle et le gîte était chauffé à 27° – de quoi couper le froid emmagasiné à la sortie du trou. Sortie très plaisante dans sa globalité avec grâce à une ambiance de groupe sympa et relativement feutrée. Nombreux échanges au sein du groupe sur des sorties carrières & spéléo.
« Les entraînements m’ont bien préparé à la descente et à la remontée sur corde […] Une très bonne impression : je n’ai pas eu froid et la rivière souterraine est impressionnante »
(VIncent)
Levé vers 10h le dimanche après une longue veillée le samedi. Lavage du matos dans les baignoires spécial cassage de dos ! Déjeuner au gîte. Puis balade sur le Sentier karstique de Mérey-sous-Montrond : c’est un très bon travail d’explication du lapiaz et de la formation karstique. Retour sans encombre sur Paris avec une arrivée vers 21h.
Rédaction : Vicki Photo : Geoffrey
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