Lieu : Une carrière du Val d’Oise TPST groupe = 16 heures (approx.) Participants : 14 personnes Photos : Merlin, Geoffrey, Morgane
Nouvelle édition de notre rendez-vous annuel souterrain pour fêter la nouvelle année, le lieu des festivité a été cette fois fixé dans une belle carrière du Val d’Oise. Très agréable et avec de belles hauteurs sous le ciel, cette exploitation a vu majoritairement l’utilisation de la technique du pilier tournée pour extraire ses blocs de calcaire. Une forte activité de championnière a laissé également de nombreuses souvenirs au détour des galeries.
Au fond d’une galerie, une zone inondée est réputée pour ses activités nautiques. De larges caisses en plastique (initialement utilisées pour la culture de champignons) permettent de faire un petit tour de bateau souterrain, assez surréaliste. L’occasion pour les plus courageux d’une baignade rafraîchissante !
Sur les murs, une curiosité géologique : des trompettes de Chavenay. Ces concrétions n’existent que sur des parois calcaires chaulées et sont très fragiles
Nous arrivons dans une zone où sont concentrés de nombreux restes datant de l’époque de la champignonnière. Une petite salle appelée « le musée », rassemble des artefacts trouvés dans toute la carrière. On peut notamment remarquer une étonnante lampe à acétylène équipée d’une poignée latérale en bois
Un impressionnant puits d’extraction présent non loin laisse imaginer la taille des blocs sortis de la carrière. Après deux bonnes heures de marche, retour à la salle où les affaires avaient été laissées, et place aux festivités du Nouvel-An. Plusieurs rentreront chez eux, les autres dormiront sur place avant de repartir le lendemain matin après le petit-déjeuner.
Chambéry, massif des Bauges, Savoie 31 juillet – 7 août 2022
Hébergement et localisation
Le camp s’est tenu situe dans le massif des Bauges, à l’est de Chambéry, où s’est tenu la semaine précédente le congrès de l’Union Internationale de Spéléologie (UIS 2022). Une première équipe venu de Paris est arrivé dimanche et ont pris possession du gîte puis a été rejoint le lendemain par les membres du SCCM qui étaient d’orga au congrès.
Lundi 1er août : Source du Pissieu
Première journée rando en attendant les membres qui sont d’orga au congrès. Marche jusqu’à la cascade du Pissie via la route puis le ruisseau de la Lavanche et le nant d’Aillon jusqu’à la cascade ; durée prévue : 2h. Malgré le froid mordant de l’eau quelques uns tente l’exploration de la cavité visible derrière la cascade : une faille de 80-90 cm de largeur puis une chatière. Le reste de la cavité est un boyau progressant en pente raide qui se prête peu à l’exploration en sandales.
Deuxième cavité (source du Pissieu) repérée au-dessus de la cascade: entrée via de larges anfractuosités entre de gros blocs de pierre. Une chauve-souris est repérée en train de dormir au plafond. Progression dans un boyau puis un fil d’Ariane, descente d’une échelle rouillée. Nous arrivons sur le début de la partie immergée équipée d’une petite plateforme : suite de l’exploration en plongée possible.
Parenthèse culturelle
Nant : (définition) (Régional, Est et sud-est de la France). Cours d’eau, ruisseau, torrent. Mot région., princ. de la Savoie (employé comme topon. dans un domaine beaucoup plus étendu), issu d’un gaul. *nantu «vallée», anc. cornique nant «id.», gallois nant, nanto «ruisseau», bret. nant «canal, fossé». Prononc.: [nɑ ̃])
CNRTL
Mardi 2 août : Gouffre de Germinal
Objectif du jour : le gouffre de Germinal, découvert en 1987 en contrebas de la station de ski de Semnoz. La cavité a bénéficié d’importants travaux de consolidation et de désobstruction il y a une dizaine d’années, et a été équipé pour le congrès UIS. C’est une succession de petits puits parfaite pour consolider les gestes techniques sur corde pour les débutants. L’entrée s’effectue par un véritable « puit de mine » avec coffrages, étais et échelles. Après un boyau étroit, une belle galerie creusée dans la grotte entrecoupée de 10 petits puits et ressauts nous promène entre les strates suivant un petit actif. Une trémie consolidée donne à apprécier le travail de consolidation effectué, une seule personne à la fois tout de même. Nous laissons une galerie annexe pour le retour, promettant d’après le topoguide des galeries « de toute beauté ». La suite nous conduit dans une salle aux dimensions impressionnantes, à -192 mètres. Les galeries annexes, moyennant quelques étroitures, donnent à observer de belles fistuleuses et des cristaux. Une fois sortis de la cavité ascension vers au Crêt du Châtillon, à environ 1702 mètres d’altitude, pour admirer la région, du lac Léman au Mont Blanc en passant par les Écrins et le lac du Bourget. TPST groupe : 6 heures
Mercredi 3 août : Grottes de la Doria et Carret
L’approche de la Doria passe par marche escarpée et une vire conduisant à l’entrée à flanc de falaise qui offre une vue magnifique sur la vallée. La grotte se visite sans corde et nous nous promenons dans larges galeries conduisant à la rivière souterraine de la Doria. Des expérimentations scientifiques sont réalisées dans la grotte et mises en avant par des panneaux explicatifs.
La topographie fournie laisse à désirer et nous tournons un moment à la recherche d’un réseau annexe. Au détour d’une conduite forcée, une chatière donne accès à un laminoir, qui après un ramping inconfortable, ne débouche sur rien. La sortie de la cavité se fait par un rappel en falaise donnant au pied de la cascade de la Doria. TPST = 6h.
Une courte marche permet d’accéder à la seconde grotte, qui a bénéficié à la fin du XIXeme siècle de fouilles archéologiques et où quelques restes d’occupation humaine ont été trouvés. La grotte se termine très rapidement dans une désobstruction dans la glaise et les moustiques. Quelques vestiges d’une maison-musée construite lors des fouilles complètent la visite.
Jeudi 4 août : Traversée Tanne névé -> Tanne Cochon
Le topoguide la propose dans le sens Cochon-Névé mais il est en réalité bien plus simple de la faire dans le sens Névé-Cochon (évitant de remonter des étroitures assez pénibles). Cette traversée permet de découvrir une petite partie d’un des grands réseaux de Savoie et est un classique de la région. Par chance, elle est équipée intégralement dans le cadre du congrès de l’UIS. L’approche s’effectue en suivant la spéléorando, jusqu’à la Tanne du Névé. Le nom de l’entrée vient du fait qu’historiquement, la neige tombée en hiver par l’ouverture du plafond s’accumulait et perdurait à l’année à la faveur de la fraîcheur de la cavité (cette année de canicule ne laisse qu’un petit tas).
L’entrée se fait directement par la porte cochère en suivant la visite « grand publique ». Le début de la cavité est de classe I et fait partie du sentier de découverte. La progression au-delà de la partie « spéléo-rando » se compose d’abord de quelques verticales étroites puis d’une succession d’un méandre / puits. Remontée par un impressionnant méandre qui s’entrecoupe par endroit, créant des lucarnes dans les parois, donnant selon la taille de l’ouverture un véritable bras fossile ou un petit hublot duquel on peut voir le reste de l’équipe au détour d’un tournant. Plusieurs fois, il faudra choisir entre opposition sportive et ramping humide. La fin de la remontée s’effectue par une suite de puits et la fatigue se fait quelque peu sentir en arrivant à la tanne Cochon. Cette dernière porte d’ailleurs son nom car un cochon y aurait chuté à pic.
TPST : 6h45 à 8 personnes
Vendredi 5 août : Fijota Express
La Fitoja express est un classique de la région et permets un accès aisé à la la grande salle Fitoja, découverte dans les années 80 avec le réseau de la Méduse et nommée en hommage aux noms de ses inventeurs. A l’époque, l’accès se faisait par le Creux de la Litorne. Depuis 2016, une fissure d’à peine 10cm soufflant un air froid est agrandie par les clubs locaux et permet la jonction avec le reste du réseau (via la bien nommée « étroiture de la jonction ») – et Fitoja Express est née. Cela permet alors d’accéder via un enchaînement de puits et d’étroitures à la salle avec un aller-retour plus court en alternative à la traversée Litorne-Fitoja.
La descente alterne verticales et étroitures aux noms évocateurs tels que « ‘étroiture de la douche » (heureusement à sec pour nous) ou « étroiture de l’espoir », mais qui nous semblent assez larges après le méandre de la veille (Névé-Cochon). Un vent froid soulève de la poussière dans les étroitures et pimente quelque peu la progression qui ne présente, contrairement à ce que laisse entendre le topoguide, aucune difficulté majeure mis à part une sortie de puits dans une étroiture. On arrive dans la salle Fitoja pour découvrir des myriades de concrétions : coulées, stalactites, stalagmites, fistuleuses, piles d’assiettes, gours, colonnes ! Toute en longueur (~ 400m !) et d’un volume très respectable, la salle se visite en respectant le balisage mis en place pour préserver les zones fragiles. On s’attarde pour prendre quelques photos (une bonne palanquée, ouais !), deux heures et demi seront nécessaires pour traverser la salle. Tout au fond de la salle, l’UIS a installé la « capsule temporelle », un contenant scellé en forme de sablier dans lequel les délégués du Congrès 2022 ont déposé des objets à l’intention des spéléos du futur, le « sablier » sera en principe ouvert en 2091 – date à laquelle la France devrait recevoir son prochain Congrès UIS. TPST 8h30 à 7 personnes, et beaucoup de photos
Samedi 6 août : Creux de la Cavale et Traversée Garde Cavale
Pour la dernière sortie du camp, l’équipe se sépare en 2.
Une première équipe de spéléos composée de Guillaume, Guy et Nathalie effectuera la traversée Trou du Garde – Creux de la Cavale ; et une seconde équipe composée d’Antoine, Merlin, Vicki et Vincent effectuera un aller-retour par Cavale, moins long. Tout est équipé dans le cadre du congrès, et permet de découvrir l’un des plus grands réseaux souterrains locaux.
Equipe 1 : Garde-Cavale
Nous entrons par le trou de Garde à 11h. La descente comprend de nombreux puits entrecoupés de quelques petites sections de méandres et de mains courantes. Vers la fin de la descente, nous rejoignons l’actif (rivière du Rethiède), à l’étiage vu les conditions climatiques. La dernière verticale, le puits de la Cascade est équipé hors crue et nécessite de passer une longue vire pour y accéder. Arrivés au point bas de la traversée (-236), nous quittons la progression facile du Rethiède pour remonter le Chiricahua, qui s’avère aussi pénible à prononcer qu’a franchir. C’est un méandre étroit, pas autant que celui de Névé-Cochon mais plus « accrocheur » et avec de nombreux passages nécessitant de monter sur corde pour redescendre ensuite au fond du méandre. Nous mangeons vers 14h15 dans la « salle à manger » conseillée par le topoguide. Après un petit ramping nous débouchons dans la rivière du Larcoutier. Elle est très agréable à remonter après les passages étroits du Chiricahua, et assez esthétique, car elle semble traverser des nombreuses failles. A 15h, nous quittons le Lacoutier pour Le Papagos. Une galerie plus fossile, assez boueuse mais sans être désagréable : elle est large et la glaise ne contrarie que rarement la progression. 15h40 : Nous débouchons dans la rivière de la Cavale et commençons la remontée. La progression est aisée et la rivière très esthétique : des parois grises en un plancher blanc ; parfois une couche différente a été érodée sur les murs et un liseré noir souligne l’une des extrémité des coups de gouges. Quelques plans d’eau pimentent la progression mais il est possible d’éviter de se mouiller si on pense à lever la tête. Nous traversons les grandes salles et retrouvons peu après la seconde équipe qui vient de finir sa pause repas à l’entrée de la grande salle. 17h30 : Nous arrivons aux puits d’entrée du Creux de la Cavale. Le temps de passer les puits, la petite étroiture et la trémie et l’équipe se retrouve dehors vers 18h. Tout au long de la traversée, le balisage s’est avéré excellent : visible de loin avec la position actuelle notée sur les flèches. Vu le caractère parfois labyrinthique de la traversée, il était d’une aide précieuse. Au final, une traversée assez « facile » grâce au balisage, à l’équipement en fixe et à l’absence de vrai difficulté technique mais qui demande quand même une autonomie complète au vu du nombre d’obstacles à franchir.
Equipe 2 : Cavale-Cavale
L’entrée est terreuse et humide, et la trémie-tobogan d’entrée est glissante (le guide suggère de l’équiper en hiver, car la glace le rend impraticable.). Quelques verticales, une étroiture et quelques escalades plus loin, le gros de la progression sur corde est derrière nous et
le reste se fera à pied. Très vite, nous rejoignons la Cavale et ses nombreux affluents. La topographie fournie par le Congrès est détaillée et précise, et le balisage régulier L’eau n’est pas chaude, et certains passages doivent se faire en opposition pour éviter de ramper dans l’eau. D’autres, notamment le « plan d’eau », sont inévitables et on en ressort mouillés jusqu’à mi-cuisse. La progression est globalement aisée mis à part quelques pas d’escalade entre deux oppositions. On peut y voir notamment de belles concrétions, trois petits ressauts de la rivière, des strates ferrugineuses… Après avoir atteint les grandes salles, un gouter bien mérité nous requinque pour le retour, effectué bien plus rapidement. On en profite pour explorer l’affluent des Pauwnees (hors plan), remonté que quelques centaines de mètres (à continuer, c’est joli !) avant de continuer la remontée et de finalement sortir un peu après l’équipe « traversée ». TPST 6h avec photos et exploration d’un affluant annexe.
Bibliographie et ressources utilisées
Topoguide Spéléologie en Savoie, CDS73, dernière ed 2022 : attention, coordonnées UTM erratiques (manque une virgule ou un 0…), descriptifs d’accès trompeurs et sens de certaines traversées inversé (non bloquant mais plus difficile). Topographies + fiches d’équipement (non testées).
Site du congrès UIS : nombreuses topographies et détails d’accès (qualité variable selon cavités) concernant les cavités équipées du congrès. Compilation disponible et distribuée avec le CR.
OpenStreetMap : points GPS généralement précis pour ce qui a été testé, notamment pour
Morgane, Florian Samuel et Pierre sont allés explorer le Gouffre de Villepot le 25 juin 2022, situé près de Courson-les-Carrières. Cavité la plus profonde de l’Yonne (-84m), ce gouffre est constitué de 3 puits successifs dont le premier a été creusé par l’homme. Petit récit en image de leur exploration.
Samedi 25 juin réveil 8h30. Les kits sont prêts depuis la veille. Nous avons mis 1h20 de route depuis Bérulle et nous avons pu nous garer à 5 mètres du puits.
11h : L’équipe Samuel/Morgane part à la recherche du méandre, pendant que l’équipe Pierre/Florian part pour le fond par la lucarne et la grande vire. L’équipe du méandre galère à trouver l’objectif car le plan n’est pas tout à fait exact… ils finissent par décider d’équiper l’autre parcours, par le fond du puits artificiel et la petite vire. Tout le monde se rejoint à -84 m. Personne n’est tenté d’atteindre le siphon a -94 m à la vue de cette chatière avec 10cm de boue. Nous décidons de laisser équipé et de remonter manger. En remontant Samuel et Morgane ne lâchent pas leur premier objectif et repèrent finalement le méandre qui est plus visible en remontant, ça sera leur défi de l’après-midi.
14h : Nous arrivons tous en haut pour manger, on échange, on se motive.
15h30 : Et c’est reparti ! L’équipe “méandre” repart regonflée à bloc. Pierre et Florian équipent le puits borgne puis déséquipent la voie du puits artificiel et la petite vire. Au fond on entend des bruits d’animaux, c’est Samuel qui, en se contorsionnant, a réussi à pénétrer dans le méandre. Samuel et Morgane redescendent pour déséquiper l’autre voie.
Sortie à 19h. Nous avons évité la pluie de peu. Temps Passé Sous Terre : 6h30
Lavage du matériel en musique (et avec l’apéro) au lavoir de Bérulle. L’utilisation de 4 brosses de corde en série nous a fait gagner un temps fou ! 1h30 pour tout laver dont les 300 mètres de cordes
Le SCCM t’invite pour sa 7ème édition des Spéléofolies ! Ce raid spéléo te propose de t’emmener toi et tes 3 équipiers déguisés sur le thème du 7 pour une journée inoubliable de jeux déjantés, de challenges sportifs et ludiques et de franche camaraderie. Tu veux savoir ce que c’est qu’un chamboule-tout humain ? Une balle au prisonnier version kits ? Un jeu de basket géant ? Alors rejoins l’aventure du 5 novembre 2022 ! Repas conviviable le soir avec la remise des prix.
Belle excursion sur 2 jours dans la Voie aux Vaches, qui donne accès au réseau du gouffre des Essarlottes, en présence de Vicki, Geoffrey, Guillaume, Laurent, Pierre et Samuel. Temps passé sous terre de 10h.
Après un réveil à 8h30 et un copieux petit-déjeuner, Samuel commence l’équipement. Difficile au début à cause d’une roche très fragmentée dans laquelle les spits ne tiennent guère. Nombreuses trémies instables. L’équipement devient plus simple après un moment. Le passage dans la rivière souterraine avec un fort débit est impressionnant. Le groupe part d’abord vers le siphon aval mais se retrouve bloqué par un débit d’eau trop fort dans la Galerie des Perles. Second blocage lors de l’exploration de l’autre côté de la galerie. A l’aller, le groupe a été témoin de la chute de Pierre qui s’en est sorti avec une petite entaille à l’arcade et de gros bleus dans le dos. La trousse à pharmacie trouvera toute son utilité et Pierre a pu continuer l’exploration.
« Parcourir la rivière était très agréable ; belle frayeur lors de la chute ! »
(Pierre)
Au retour dans la Galerie des Perles, Vicki est montée sur une corde en fixe de 12m pour explorer un passage concrétionné comme le reste de la galerie mais de plus petite envergure. Ce passage arrive au pied de deux cheminées montantes avec des cordes en place.
Ensuite, nous sommes allés explorer l’amont du réseau jusqu’à l’entrée 1 des Essarlottes. C’était une progression agréable dans la rivière très active – des vires en fixe, des enjambées. La base des puits de l’Entrée 1 est très belle.
« La Galerie des perles est très photogénique avec la grande colonne qui trône au milieu et des chaos de concrétions tombées »
(Geoffrey)
Le déséquipement est assez aisé, même si certains endroits sont un peu exigus : les têtes de puits sont relativement étroites donc un peu physiques à la remontée. Sortie à 21h30 pour les derniers puis retour au gîte avec une belle surprise : un beau feu brûlait dans la poêle et le gîte était chauffé à 27° – de quoi couper le froid emmagasiné à la sortie du trou. Sortie très plaisante dans sa globalité avec grâce à une ambiance de groupe sympa et relativement feutrée. Nombreux échanges au sein du groupe sur des sorties carrières & spéléo.
« Les entraînements m’ont bien préparé à la descente et à la remontée sur corde […] Une très bonne impression : je n’ai pas eu froid et la rivière souterraine est impressionnante »
(VIncent)
Levé vers 10h le dimanche après une longue veillée le samedi. Lavage du matos dans les baignoires spécial cassage de dos ! Déjeuner au gîte. Puis balade sur le Sentier karstique de Mérey-sous-Montrond : c’est un très bon travail d’explication du lapiaz et de la formation karstique. Retour sans encombre sur Paris avec une arrivée vers 21h.
Deux des nouvelles recrues du SCCM ont participé du 9 au 14 novembre à leur premier stage de découverte de la Spéléologie et de l’équipement. Organisé par l’Ecole Française de Spéléologie (EFS) dans les réseaux de Sainte-Marie-aux-Mines, en Alsace, ce stage a rassemblé 19 passionné(e)s de spéléologie qui ont découvert les 3 plus grands parcours de ce réseau.
Un peu d’histoire
Le sous-sol de Sainte marie aux Mines est en grande partie constitué de gneiss, une roche métamorphique. Les mouvements de le croute terrestre ont eu pour effet de fissurer la roche, laissant remonter de l’eau chaude très chargée en minéraux.
Ces remontées ont généré des veines d’argent, de cobalt, de cuivre, de plomb, d’arsenic, de zinc et de nickel. Elles ont par la suite été exploitées à plusieurs reprises : d’abord vers l’an 1000 (pour l’argent), puis au 16ème siècle (pour l’argent également), puis durant le 18ème siècle (pour le cobalt). Ce qu’il reste aujourd’hui de ces exploitations sont des impressionnants réseaux de galeries faisant la joie des spéléologues.
Déroulé du stage
Le thème du stage étant l’équipement spécifique des traversées, tous les stagiaires ont pu exploré les trois plus grands parcours : Armée Céleste-La Treille, Giftgrube-St Jacques et Langershaft-St Louis. D’autres mines ont également été mises au programme suivant les envies des participants.
10/11 : Traversé de la mine Saint Louis-Eisenthür : environ 80m de dénivelé, 5 puits successifs avec assez peu de main courante.
11/11 : Equipement en fixe de la mine Saint-Louis pour Morgane. Pour Florian, traversé d’une autre mine. 3 puits seront équipés.
12/11 : Traversé de la mine Armée Céleste La plus belle mine en terme de minéralogie, avec les filons et des minéraux bien visibles (exemple : fluorite). Des mains courantes, plusieurs puits et des passages en oppositions.
13/11 : Traversé de la mine Saint Jacques, qui contient de l’arsenic, que l’on voit notamment à travers la présence de Picopharmacolite (photo ci-contre). Un peu d’escalade, des chatières, et des puits bien sûr.
14/11 : Entrainement sur mur à la mine de Tellure ; équipement et déséquipement sur mur, passage de nœud, déviation, fractionnement, révision de quelques nœuds
Encore une super sortie club dans une cavité de renom !
Entrés sous terre vers 14h samedi, nous avons passé deux nuits de bivouac juste après l’Avalanche (ambiance bougie, nouilles chinoises et ronflements). Le dimanche ce fut 14 h de crapahut et d’exploration ! Ouf – journée longue ! Nous sommes allés presque jusqu’au bout des 2 affluents après l’Y. Grasse mat au bivouac jusqu’à 8h lundi matin, puis départ pour la surface vers 10h avec une sortie vers 12h30. Pique-nique en surface au soleil et lavage du matos à Fleurey-sur-Ouche. Retour dans nos pénates vers 22h30.
Les grandes galeries fossiles du Neuvon sont aussi impressionnantes que d’habitude et l’actif après le boyau des Fakirs est superbe, notamment la zone concrétionnée de l’Y et la rivière en amont de celle-ci.
Le club a organisé un entrainement pour nos nouveaux débutants au Puiselet, front de taille (Saint-Pierre-lès-Nemours) le 6 novembre dernier.
Vicki, Carine, Pierre et Xavier sont arrivés assez tôt sur place pour s’exercer à équiper les voies. Puis les autres participants ont commencé à arriver à partir de 11h : Guillaume, Anne, Sabine, Geoffrey et sa compagne (Batchimeg), Claire, Céline, Vincent, Cédric et Flavien. Trois voies étaient déjà prêtes, permettant à tout le monde de s’exercer sur les passages de fractionnements, déviations et vires, avec un passage intéressant dans une faille. Par la suite, 3 voies supplémentaires ont été équipées.
Après un bon pique-nique malgré la fraîcheur de l’ombre des falaises, l’entraînement a repris pour se réchauffer et retrouver les rayons du soleil. Puis tout le monde a participé pour ranger et apprendre à lover les cordes, pour un départ à 17h.
Petit compte-rendu pour vous inciter à ne pas hésiter à nous contacter via le formulaire de ce site : les 4 initiés ci-dessous ont pris contact avec nous par ce biais ! Cadres : Véronique, Laurent, Karo Participants : Pétronille, Vincent, Geoffrey et Teamgay
Aujourd’hui nous faisons la connaissance de 4 « futurs » spéléos pour une petite initiation aux techniques spéléo au Viaduc des Fauvettes. Après avoir installé 3 ateliers de montées/descentes sur cordes, sous une pluie naissante, Laurent et Karo sont rejoints par le troisième cadre de la matinée, venue renforcer l’équipe, Véro.
Pétronille est la première à se lancer sur corde accompagnée par Karo. Malgré la pluie, les deux filles sont déjà passées par-dessus la balustrade. Mal à l’aise au début, Pétronille pige vite la technique et la troisième montée/descente se déroule en quasi autonomie. Geoffrey et Teamgay arrivent avec le petit déjeuner et se font équiper par Véro et Laurent à l’abri de la pluie, sous le viaduc. Puis arrive notre quatrième stagiaire de la journée : Vincent qui fera équipe avec Véro tandis que Geoffrey sera avec Laurent.
A la remontée de Pétronille, Teamgay, prend sa place dans le binôme avec Karo. Geoffrey et sa femme Teamgay, ne feront qu’un atelier d’aller-retour, tandis que Vincent et Pétronille ne veulent plus s’arrêter… Vers 12h30, Geoffrey, Teamgay et Véro quittent le Viaduc. Nous échangeons alors les binômes, pour une nouvelle montée/descente, avant de passer au pique-nique. Vincent fera un essai avec Karo, quant à Pétronille elle se lancera avec Laurent.
Nous profitons tous les 4 de la pause déjeuner (au soleil) pour se découvrir des passions en commun (La maman de Pétronille est céramiste, comme Karo), parler boulot et répondre aux questions spéléo de ces deux futurs adhérents très curieux et avides de découvertes souterraines. De toute évidence, ous les deux seront absolument à contacter pour une prochaine expérience souterraine, en grotte ou carrière. Pour terminer la journée, Laurent et Karo déséquipent les ateliers tranquillement. La pluie fera de nouveau son apparition juste avant l’arrivée aux voitures. Le matériel est rapporté au local dans la foulée.
Le week-end du 19-20 juin, Carine, Rami et les Spéléos tranquilles, ont invité le SCCM à profiter d’un accès à la grotte du Crotot, rivière souterraine Franc-Comtoise magnifiquement concrétionnée. Nous étions hébergés au spacieux gîte de la Malathière à Bournois, que nous vous recommandons chaleureusement.
Une porte d’accès verrouille l’entrée de la cavité, et un guidage par Roland Brun, un des inventeurs de la cavité, est nécessaire, suite à des actes de vandalisme d’une époque heureusement révolue. Malheureusement (pour eux/elles) aucun(e) débutant(e) de l’année n’a été intéressé(e) par la sortie, seule Vicki, en connaisseuse, répond présente. En l’absence de vrais débutants, nous avons eu le plaisir de remettre le pied à l’étrier spéléologique à Ishan et Pierre. On ne peut rêver de meilleure reprise 🙂
Une fois la porte ouverte, Roland nous guide d’un pas habitué vers la rivière au travers de l’impressionnante désobstruction. Les parois et les plafonds couverts de coulées de calcite immaculées se succèdent à mesure que nous avançons. Nous ne savons plus où donner de la tête (et de l’appareil photo). Sur le chemin, Roland est intarissable sur l’histoire et la structure de la cavité. Nous effectuons une pause à la salle du Monument… un monument du genre, puis continuons jusqu’à la salle de Charleroi et la Trémie terminale, où nous faisons demi-tour.
Au retour, Ishan et Vicki profitent un maximum des derniers instants dans la cavité, en scrutant les diverses formes de concrétionnement sous tous les angles. Nous disons au revoir à Roland sous le soleil, en le remerciant chaleureusement.
A bientôt 75 ans, Roland est dans ce qu’il pense être sa dernière année de guidage. Alors n’hésitez pas à profiter de l’accès au Crotot avant qu’il ne soit trop tard!
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