Sortie Baume de la Favière (Jura, mars 2023)

Lieu et cavité : Baume de la Favière (-255/dev750m) dans le Jura
TPST groupe = 10h40 heures
Participants : 5 personnes
Rédaction : Samuel et Florian aidés des autres

Départ le vendredi de la MJC de Villebon pour une arrivée 5h30 plus tard à Arsure-Arsurette. Après une nuit au gîte, 5 cm de neige recouvrent le paysage. Nous partons rejoindre le parking de la marche d’approche, 2 km plus loin. Mais l’état de la route et la pente obligent à un arrêt plus tôt que prévu. Notre équipe bien chargée (7 kits et un perforateur) se lance alors dans la dernière ligne droite pour rejoindre l’entrée de la cavité.

Après une recherche de la grotte pas évidente avec la neige, l’équipement peut commencer à 10h20. Un P7 suivi d’un P43 composent la première partie. Mais un second enchainement de puits parallèle est accessible via une lucarne dans le P43. Deux équipes seront ainsi formées afin d’équiper les deux réseaux.
Au premier fractionnement du P43, l’état des spits obligent Morgane à renoncer et attendre l’arrivée du perforateur. Samuel se chargera alors de percer 2 AF qui mèneront à la base du puit directement.

Un dernier ressaut est équipé de 2 spits en bon état et permet d’arriver en bas du P14 de jonction. Le réseau des grands puits collecte toutes l’eau de la cavité. Comme le temps extérieur est très humide, il y a beaucoup d’eau et le froid commence à bien se faire sentir.

La cavité est cependant réputée pour ne pas être dangereuse en cas de fortes précipitations, ce qui explique que nous nous soyons engagés malgré le temps extérieur. Mais en bas du P44 un petit ruisseau bien fourni s’est formé et s’engouffre dans le réseau étroit que l’on ne parcourt pas. Nous appréhendons un peu la suite car d’après la topo l’eau retrouvera notre chemin vers -150m. Les puits finaux risquent d’être arrosés… va-t-on pouvoir
taper le fond ??

La suite de la cavité est un petit peu plus technique, composée de petits puits espacés d’étroitures. Passer avec les kits n’est pas toujours évident. Vers -150 le bruit de l’eau se fait entendre et on retrouve une quasi rivière.
Les puits finaux ne sont finalement pas très arrosés : des déviations sur AN permettent de s’écarter des embruns. Nous arrivons à la base des puits vers -220m avec deux cordes de 25m et quelques mousquetons en rab. On poussera un petit peu dans le méandre terminal mais la progression est malaisée à cause de l’eau et des étroitures. Le réseau continue encore au moins jusqu’à -255m.

De retour en bas des puits, le groupe s’organise pour remonter. Geoffrey et Samuel remontent en
premiers et attendent au sommet du P16 pendant que Florian déséquipe, assisté de Guillaume et Morgane. Au fur et à mesure de la remontée, il y a de plus en plus de kits. Samuel et Florian finiront tous les deux avec deux gros kits de cordes bien mouillées sous les fesses, c’est lourd. Et oui, avec 7 kits pour 5 spéléos c’était obligé. À 21h Samuel émerge à la surface et on rentre.

Le dimanche, lever à 8h, petit déjeuner, rangement, nettoyage… On quitte le gîte à 9h30 et allons nettoyer le matériel dans une fontaine à 100m du gîte. Malgré les 500 m de corde à laver, en 1h c’est terminé. L’absence de glaise et de mondmilch dans la cavité a permis de conserver les cordes assez propres.

On profite du temps qu’il nous reste pour aller randonner sous la pluie à la source de l’Ain en pleine crue, le débit est impressionnant surtout au niveau d’une cascade. D’après les indications le niveau est 30m plus bas en période sèche et on peut pénétrer dans la cavité. Il faudra qu’on revienne voir ça.

Merci de nous avoir lus et à bientôt pour de nouvelles aventures !

Nouvel-an sous terre 2022

Lieu : Une carrière du Val d’Oise
TPST groupe = 16 heures (approx.)
Participants : 14 personnes
Photos : Merlin, Geoffrey, Morgane

Nouvelle édition de notre rendez-vous annuel souterrain pour fêter la nouvelle année, le lieu des festivité a été cette fois fixé dans une belle carrière du Val d’Oise. Très agréable et avec de belles hauteurs sous le ciel, cette exploitation a vu majoritairement l’utilisation de la technique du pilier tournée pour extraire ses blocs de calcaire. Une forte activité de championnière a laissé également de nombreuses souvenirs au détour des galeries.

Au fond d’une galerie, une zone inondée est réputée pour ses activités nautiques. De larges caisses en plastique (initialement utilisées pour la culture de champignons) permettent de faire un petit tour de bateau souterrain, assez surréaliste. L’occasion pour les plus courageux d’une baignade rafraîchissante !

Sur les murs, une curiosité géologique : des trompettes de Chavenay. Ces concrétions n’existent que sur des parois calcaires chaulées et sont très fragiles

Nous arrivons dans une zone où sont concentrés de nombreux restes datant de l’époque de la champignonnière. Une petite salle appelée « le musée », rassemble des artefacts trouvés dans toute la carrière. On peut notamment remarquer une étonnante lampe à acétylène équipée d’une poignée latérale en bois

Un impressionnant puits d’extraction présent non loin laisse imaginer la taille des blocs sortis de la carrière. Après deux bonnes heures de marche, retour à la salle où les affaires avaient été laissées, et place aux festivités du Nouvel-An. Plusieurs rentreront chez eux, les autres dormiront sur place avant de repartir le lendemain matin après le petit-déjeuner.

Sortie spéléo Gouffre de Villepot

Morgane, Florian Samuel et Pierre sont allés explorer le Gouffre de Villepot le 25 juin 2022, situé près de Courson-les-Carrières. Cavité la plus profonde de l’Yonne (-84m), ce gouffre est constitué de 3 puits successifs dont le premier a été creusé par l’homme. Petit récit en image de leur exploration.

Samedi 25 juin réveil 8h30. Les kits sont prêts depuis la veille. Nous avons mis 1h20 de route depuis Bérulle et
nous avons pu nous garer à 5 mètres du puits.

11h : L’équipe Samuel/Morgane part à la recherche du méandre, pendant que l’équipe Pierre/Florian part pour le fond par la lucarne et la grande vire. L’équipe du méandre galère à trouver l’objectif car le plan n’est pas tout à fait exact… ils finissent par décider d’équiper l’autre parcours, par le fond du puits artificiel et la petite vire. Tout le monde se rejoint à -84 m. Personne n’est tenté d’atteindre le siphon a -94 m à la vue de cette chatière avec 10cm de boue. Nous décidons de laisser équipé et de remonter manger. En remontant Samuel et Morgane ne lâchent pas leur premier objectif et repèrent finalement le méandre qui est plus visible en remontant, ça sera leur défi de l’après-midi.

14h : Nous arrivons tous en haut pour manger, on échange, on se motive.

15h30 : Et c’est reparti ! L’équipe “méandre” repart regonflée à bloc. Pierre et Florian équipent le puits borgne puis déséquipent la voie du puits artificiel et la petite vire. Au fond on entend des bruits d’animaux, c’est Samuel qui, en se contorsionnant, a réussi à pénétrer dans le méandre. Samuel et Morgane redescendent pour déséquiper l’autre voie.


Sortie à 19h. Nous avons évité la pluie de peu. Temps Passé Sous Terre : 6h30


Lavage du matériel en musique (et avec l’apéro) au lavoir de Bérulle. L’utilisation de 4 brosses de corde en série
nous a fait gagner un temps fou ! 1h30 pour tout laver dont les 300 mètres de cordes

Spéléofolies 2022 !

Le SCCM t’invite pour sa 7ème édition des Spéléofolies ! Ce raid spéléo te propose de t’emmener toi et tes 3 équipiers déguisés sur le thème du 7 pour une journée inoubliable de jeux déjantés, de challenges sportifs et ludiques et de franche camaraderie. Tu veux savoir ce que c’est qu’un chamboule-tout humain ? Une balle au prisonnier version kits ? Un jeu de basket géant ? Alors rejoins l’aventure du 5 novembre 2022 !
Repas conviviable le soir avec la remise des prix.

Tous les infos et inscription sur : https://speleofolies.fr

Sortie Spéléo la Voie aux Vaches – 19 & 20 février

Belle excursion sur 2 jours dans la Voie aux Vaches, qui donne accès au réseau du gouffre des Essarlottes, en présence de Vicki, Geoffrey, Guillaume, Laurent, Pierre et Samuel. Temps passé sous terre de 10h.

Après un réveil à 8h30 et un copieux petit-déjeuner, Samuel commence l’équipement. Difficile au début à cause d’une roche très fragmentée dans laquelle les spits ne tiennent guère. Nombreuses trémies instables. L’équipement devient plus simple après un moment. Le passage dans la rivière souterraine avec un fort débit est impressionnant. Le groupe part d’abord vers le siphon aval mais se retrouve bloqué par un débit d’eau trop fort dans la Galerie des Perles. Second blocage lors de l’exploration de l’autre côté de la galerie. A l’aller, le groupe a été témoin de la chute de Pierre qui s’en est sorti avec une petite entaille à l’arcade et de gros bleus dans le dos. La trousse à pharmacie trouvera toute son utilité et Pierre a pu continuer l’exploration.

« Parcourir la rivière était très agréable ; belle frayeur lors de la chute ! »

(Pierre)

Au retour dans la Galerie des Perles, Vicki est montée sur une corde en fixe de 12m pour explorer un passage concrétionné comme le reste de la galerie mais de plus petite envergure. Ce passage arrive au pied de deux cheminées montantes avec des cordes en place.

Ensuite, nous sommes allés explorer l’amont du réseau jusqu’à l’entrée 1 des Essarlottes. C’était une progression agréable dans la rivière très active – des vires en fixe, des enjambées. La base des puits de l’Entrée 1 est très belle.

« La Galerie des perles est très photogénique avec la grande colonne qui trône au milieu et des chaos de concrétions tombées »

(Geoffrey)

Le déséquipement est assez aisé, même si certains endroits sont un peu exigus : les têtes de puits sont relativement étroites donc un peu physiques à la remontée. Sortie à 21h30 pour les derniers puis retour au gîte avec une belle surprise : un beau feu brûlait dans la poêle et le gîte était chauffé à 27° – de quoi couper le froid emmagasiné à la sortie du trou. Sortie très plaisante dans sa globalité avec grâce à une ambiance de groupe sympa et relativement feutrée. Nombreux échanges au sein du groupe sur des sorties carrières & spéléo.

« Les entraînements m’ont bien préparé à la descente et à la remontée sur corde […] Une très bonne impression : je n’ai pas eu froid et la rivière souterraine est impressionnante »

(VIncent)

Levé vers 10h le dimanche après une longue veillée le samedi. Lavage du matos dans les baignoires spécial cassage de dos ! Déjeuner au gîte. Puis balade sur le Sentier karstique de Mérey-sous-Montrond : c’est un très bon travail d’explication du lapiaz et de la formation karstique. Retour sans encombre sur Paris avec une arrivée vers 21h.

Rédaction : Vicki
Photo : Geoffrey

Stage équipement à Sainte-Marie aux Mines

Deux des nouvelles recrues du SCCM ont participé du 9 au 14 novembre à leur premier stage de découverte de la Spéléologie et de l’équipement. Organisé par l’Ecole Française de Spéléologie (EFS) dans les réseaux de Sainte-Marie-aux-Mines, en Alsace, ce stage a rassemblé 19 passionné(e)s de spéléologie qui ont découvert les 3 plus grands parcours de ce réseau.

Un peu d’histoire

Le sous-sol de Sainte marie aux Mines est en grande partie constitué de gneiss, une roche métamorphique. Les mouvements de le croute terrestre ont eu pour effet de fissurer la roche, laissant remonter de l’eau chaude très chargée en minéraux.

Ces remontées ont généré des veines d’argent, de cobalt, de cuivre, de plomb, d’arsenic, de zinc et de nickel. Elles ont par la suite été exploitées à plusieurs reprises : d’abord vers l’an 1000 (pour l’argent), puis au 16ème siècle (pour l’argent également), puis durant le 18ème siècle (pour le cobalt). Ce qu’il reste aujourd’hui de ces exploitations sont des impressionnants réseaux de galeries faisant la joie des spéléologues.

Déroulé du stage

Le thème du stage étant l’équipement spécifique des traversées, tous les stagiaires ont pu exploré les trois plus grands parcours : Armée Céleste-La Treille, Giftgrube-St Jacques et Langershaft-St Louis. D’autres mines ont également été mises au programme suivant les envies des participants.

10/11 : Traversé de la mine Saint Louis-Eisenthür : environ 80m de dénivelé, 5 puits successifs avec assez peu de main courante.


11/11 : Equipement en fixe de la mine Saint-Louis pour Morgane. Pour Florian, traversé d’une autre
mine. 3 puits seront équipés.


12/11 : Traversé de la mine Armée Céleste
La plus belle mine en terme de minéralogie, avec les
filons et des minéraux bien visibles (exemple : fluorite). Des mains courantes, plusieurs puits et des
passages en oppositions.

13/11 : Traversé de la mine Saint Jacques, qui contient de l’arsenic, que l’on voit notamment à travers la présence de Picopharmacolite (photo ci-contre). Un peu d’escalade, des chatières, et des puits bien sûr.

14/11 : Entrainement sur mur à la mine de Tellure ; équipement et déséquipement sur mur, passage de nœud, déviation, fractionnement, révision de quelques nœuds

Copyright photos : Laurent Guyot & Olivier Courtois

Sortie Neuvon novembre 2021

Encore une super sortie club dans une cavité de renom !


Entrés sous terre vers 14h samedi, nous avons passé deux nuits de bivouac juste après l’Avalanche (ambiance bougie, nouilles chinoises et ronflements). Le dimanche ce fut 14 h de crapahut et d’exploration ! Ouf – journée longue ! Nous sommes allés presque jusqu’au bout des 2 affluents après l’Y. Grasse mat au bivouac jusqu’à 8h lundi matin, puis départ pour la surface vers 10h avec une sortie vers 12h30. Pique-nique en surface au soleil et lavage du matos à Fleurey-sur-Ouche. Retour dans nos pénates vers 22h30.

Les grandes galeries fossiles du Neuvon sont aussi impressionnantes que d’habitude et l’actif après le boyau des Fakirs est superbe, notamment la zone concrétionnée de l’Y et la rivière en amont de celle-ci.


Merci encore à toute l’équipe (paritaire – yes!).

Entraînement débutants au Puiselet

Le club a organisé un entrainement pour nos nouveaux débutants au Puiselet, front de taille (Saint-Pierre-lès-Nemours) le 6 novembre dernier.

Vicki, Carine, Pierre et Xavier sont arrivés assez tôt sur place pour s’exercer à équiper les voies. Puis les autres participants ont commencé à arriver à partir de 11h : Guillaume, Anne, Sabine, Geoffrey et sa compagne (Batchimeg), Claire, Céline, Vincent, Cédric et Flavien. Trois voies étaient déjà prêtes, permettant à tout le monde de s’exercer sur les passages de fractionnements, déviations et vires, avec un passage intéressant dans une faille. Par la suite, 3 voies supplémentaires ont été équipées.

Après un bon pique-nique malgré la fraîcheur de l’ombre des falaises, l’entraînement a repris pour se réchauffer et retrouver les rayons du soleil. Puis tout le monde a participé pour ranger et apprendre à lover les cordes, pour un départ à 17h.

Initiation au Viaduc le 25 juillet

Petit compte-rendu pour vous inciter à ne pas hésiter à nous contacter via le formulaire de ce site : les 4 initiés ci-dessous ont pris contact avec nous par ce biais !
Cadres : Véronique, Laurent, Karo
Participants : Pétronille, Vincent, Geoffrey et Teamgay

Aujourd’hui nous faisons la connaissance de 4 « futurs » spéléos pour une petite initiation aux techniques spéléo au Viaduc des Fauvettes. Après avoir installé 3 ateliers de montées/descentes sur cordes, sous une pluie naissante, Laurent et Karo sont rejoints par le troisième cadre de la matinée, venue renforcer l’équipe, Véro.

Pétronille est la première à se lancer sur corde accompagnée par Karo. Malgré la pluie, les deux filles sont déjà passées par-dessus la balustrade. Mal à l’aise au début, Pétronille pige vite la technique et la troisième montée/descente se déroule en quasi autonomie. Geoffrey et Teamgay arrivent avec le petit déjeuner et se font équiper par Véro et Laurent à l’abri de la pluie, sous le viaduc. Puis arrive notre quatrième stagiaire de la journée : Vincent qui fera équipe avec Véro tandis que Geoffrey sera avec Laurent.

A la remontée de Pétronille, Teamgay, prend sa place dans le
binôme avec Karo. Geoffrey et sa femme Teamgay, ne feront qu’un atelier d’aller-retour, tandis que Vincent et Pétronille ne veulent plus
s’arrêter… Vers 12h30, Geoffrey, Teamgay et Véro quittent le
Viaduc. Nous échangeons alors les binômes, pour une nouvelle montée/descente, avant de passer au pique-nique. Vincent fera un essai avec Karo, quant à Pétronille elle se lancera avec Laurent.

Nous profitons tous les 4 de la pause déjeuner (au soleil) pour se découvrir des passions en commun (La maman de Pétronille est céramiste, comme Karo), parler boulot et répondre aux questions spéléo de ces deux futurs adhérents très curieux et avides de découvertes souterraines. De toute évidence, ous les deux seront absolument à contacter pour une prochaine expérience souterraine, en grotte ou carrière. Pour terminer la journée, Laurent et Karo déséquipent les ateliers tranquillement. La pluie fera de nouveau son apparition juste avant l’arrivée aux voitures. Le matériel est rapporté au local dans la foulée.

Sortie au Crotot – 19 & 20 juin

Le week-end du 19-20 juin, Carine, Rami et les Spéléos tranquilles, ont invité le SCCM à profiter d’un accès à la grotte du Crotot, rivière souterraine Franc-Comtoise magnifiquement concrétionnée. Nous étions hébergés au spacieux gîte de la Malathière à Bournois, que nous vous recommandons chaleureusement.

Une porte d’accès verrouille l’entrée de la cavité, et un guidage par Roland Brun, un des inventeurs de la cavité, est nécessaire, suite à des actes de vandalisme d’une époque heureusement révolue. Malheureusement (pour eux/elles) aucun(e) débutant(e) de l’année n’a été intéressé(e) par la sortie, seule Vicki, en connaisseuse, répond présente.
En l’absence de vrais débutants, nous avons eu le plaisir de remettre le pied à l’étrier spéléologique à Ishan et Pierre. On ne peut rêver de meilleure reprise 🙂

Une fois la porte ouverte, Roland nous guide d’un pas habitué vers la rivière au travers de l’impressionnante désobstruction.
Les parois et les plafonds couverts de coulées de calcite immaculées se succèdent à mesure que nous avançons. Nous ne savons plus où donner de la tête (et de l’appareil photo). Sur le chemin, Roland est intarissable sur l’histoire et la structure de la cavité.
Nous effectuons une pause à la salle du Monument… un monument du genre, puis continuons jusqu’à la salle de Charleroi et la Trémie terminale, où nous faisons demi-tour.

Au retour, Ishan et Vicki profitent un maximum des derniers instants dans la cavité, en scrutant les diverses formes de concrétionnement sous tous les angles. Nous disons au revoir à Roland sous le soleil, en le remerciant chaleureusement.

A bientôt 75 ans, Roland est dans ce qu’il pense être sa dernière année de guidage. Alors n’hésitez pas à profiter de l’accès au Crotot avant qu’il ne soit trop tard!

Un détour obligé par la fromagerie pour faire le plein de Comté, puis une petite rando autour de la grotte de la Malatière, avant l’arrivée des orages, clôt la journée.
Le lendemain, nous effectuons une jolie randonnée aux rochers de Nans et sa forteresse troglodytique, avec le reste du groupe.


Les photos souterraines sont de Carine et Pierre.