Lieu et cavité : Baume de la Favière (-255/dev750m) dans le Jura
TPST groupe = 10h40 heures
Participants : 5 personnes
Rédaction : Samuel et Florian aidés des autres
Départ le vendredi de la MJC de Villebon pour une arrivée 5h30 plus tard à Arsure-Arsurette. Après une nuit au gîte, 5 cm de neige recouvrent le paysage. Nous partons rejoindre le parking de la marche d’approche, 2 km plus loin. Mais l’état de la route et la pente obligent à un arrêt plus tôt que prévu. Notre équipe bien chargée (7 kits et un perforateur) se lance alors dans la dernière ligne droite pour rejoindre l’entrée de la cavité.
Après une recherche de la grotte pas évidente avec la neige, l’équipement peut commencer à 10h20. Un P7 suivi d’un P43 composent la première partie. Mais un second enchainement de puits parallèle est accessible via une lucarne dans le P43. Deux équipes seront ainsi formées afin d’équiper les deux réseaux.
Au premier fractionnement du P43, l’état des spits obligent Morgane à renoncer et attendre l’arrivée du perforateur. Samuel se chargera alors de percer 2 AF qui mèneront à la base du puit directement.
Un dernier ressaut est équipé de 2 spits en bon état et permet d’arriver en bas du P14 de jonction. Le réseau des grands puits collecte toutes l’eau de la cavité. Comme le temps extérieur est très humide, il y a beaucoup d’eau et le froid commence à bien se faire sentir.
La cavité est cependant réputée pour ne pas être dangereuse en cas de fortes précipitations, ce qui explique que nous nous soyons engagés malgré le temps extérieur. Mais en bas du P44 un petit ruisseau bien fourni s’est formé et s’engouffre dans le réseau étroit que l’on ne parcourt pas. Nous appréhendons un peu la suite car d’après la topo l’eau retrouvera notre chemin vers -150m. Les puits finaux risquent d’être arrosés… va-t-on pouvoir
taper le fond ??
La suite de la cavité est un petit peu plus technique, composée de petits puits espacés d’étroitures. Passer avec les kits n’est pas toujours évident. Vers -150 le bruit de l’eau se fait entendre et on retrouve une quasi rivière.
Les puits finaux ne sont finalement pas très arrosés : des déviations sur AN permettent de s’écarter des embruns. Nous arrivons à la base des puits vers -220m avec deux cordes de 25m et quelques mousquetons en rab. On poussera un petit peu dans le méandre terminal mais la progression est malaisée à cause de l’eau et des étroitures. Le réseau continue encore au moins jusqu’à -255m.
De retour en bas des puits, le groupe s’organise pour remonter. Geoffrey et Samuel remontent en
premiers et attendent au sommet du P16 pendant que Florian déséquipe, assisté de Guillaume et Morgane. Au fur et à mesure de la remontée, il y a de plus en plus de kits. Samuel et Florian finiront tous les deux avec deux gros kits de cordes bien mouillées sous les fesses, c’est lourd. Et oui, avec 7 kits pour 5 spéléos c’était obligé. À 21h Samuel émerge à la surface et on rentre.
Le dimanche, lever à 8h, petit déjeuner, rangement, nettoyage… On quitte le gîte à 9h30 et allons nettoyer le matériel dans une fontaine à 100m du gîte. Malgré les 500 m de corde à laver, en 1h c’est terminé. L’absence de glaise et de mondmilch dans la cavité a permis de conserver les cordes assez propres.
On profite du temps qu’il nous reste pour aller randonner sous la pluie à la source de l’Ain en pleine crue, le débit est impressionnant surtout au niveau d’une cascade. D’après les indications le niveau est 30m plus bas en période sèche et on peut pénétrer dans la cavité. Il faudra qu’on revienne voir ça.
Merci de nous avoir lus et à bientôt pour de nouvelles aventures !